Jean O'Cottrell - D'un Acteur, l'AutreSite officiel2024-03-12T18:49:50+00:00Jean O'Cottrellurn:md5:04aa5694b5f984e1f757d099f8e61109DotclearSpectacle en préparation : Verlaine, tout l'amour qui soiturn:md5:e0969e451b966c4f1f8d42f1c35847ec2020-07-30T18:06:00+01:002022-01-17T16:52:33+00:00Jean O'CottrellD'un Acteur, l'AutreChopinFerréMathildePauvre LélianRimbaudVerlaine <p><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/affiches/.Verlaine_Affiche_Visuel_pour_le_site__Large__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
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<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/illustrations/.mysta2__Large_2__m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></span><span style="line-height:normal"><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;">J. B. Pontalis imagina en 1989 une collection littéraire : </span><b style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><i>L'un et l'autre</i></b><i style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;">.</i><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"> Il en proposait comme définition : </span><i style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;">les vies des autres telles que la mémoire des uns les invente</i><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;">. C'est une démarche analogue qui, après une libre adaptation du Qohélèt (plus connu sous le nom de l'Ecclésiaste), conduisit </span><b style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><i>D’un Acteur, l’Autre</i></b><span style="font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12pt;"> à se <span style="line-height:1;">confronter avec Van Gogh.</span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="line-height:1;"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">Dans </span></span></span><span style="font-size:18.0pt"><span style="font-family:"Brush Script""><span style="line-height:1;">To</span>ut est fumée, du vent !,</span></span> <span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">en nous rappelant que nous ne faisons que passer (seul l'Éternel était, est et sera), Qohélèt sape joyeusement nos illusions et chante un hymne à l'amitié, aux amours paisibles, au boire et au manger, bref, à une jouissance tempérée et tranquille. Loin d'être pessimiste, son propos, qu'il adresse à un jeune adolescent, s'avère singulièrement réconfortant en cette époque où il n'est plus question <span style="line-height:1;">que d'ambition, de chacun pour soi et de compétitivité.</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">Dan</span>s </span></span><span style="font-size:17.0pt"><span style="font-family:"Brush Script"">Van Gogh, autoportrait</span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">, nous voulions parler, comme le dit Artaud, de <i>la bonne santé mentale de Van Gogh</i>. Et, pour ce faire, il nous a suffi de transmettre "sa" parole pour révéler un homme sensible, cultivé, humaniste convaincu et plus que rationnel dans son art, qu'il veut avant tout "consolate<span style="line-height:1;">ur".</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="line-height:1;"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">Avec</span></span> <span style="font-size:17.0pt"><span style="font-family:"Brush Script"">Verlaine, tout l'amour qui soit</span></span><span style="font-size:18.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">,</span></span> </span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">c'est un autre <b><span style="color:red">perdant magnifique</span></b> que nou</span>s voulons évoquer. Dans ces temps assassins où se banalisent l'intolérance, l'égoïsme et la barbarie, il nous semble essentiel de chanter l'amour. Et, s'il est un poète de l'amour, de toutes les amours, c'est bien Verlai<span style="line-height:1;">ne.</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">À ses débuts, en bon pa</span>rnassien, il prônait l'impassibilité : <i>L'art n'est pas d'éparpiller son âme. Est-elle en marbre ou non, la Vénus de Milo ? </i> Victor Hugo, qui avait apprécié les <i>Poèmes saturniens</i>, lui dit en souriant : "L'impassibilité, vous en reviendrez." Et, de fait, après <i>Les fêtes galantes</i>, Paul ne cessa plus de nous livrer ses états d'âme et de partager ses amours. Et qu'importe si, pour ses amis, ses conquêtes ne méritaient guère tant d'honneur. Les féminines étaient soit des oies blanches, soit de petite vertu, voire vénales. Le génial Rimbaud était un voyou pervers, et Létinois, pas très malin et sournois. En dépit de leur jugement, <b><span style="color:red">Verlaine les a toutes et tous sincèrement aimés</span></b> et portés aux nues de sa po<span style="line-height:1;">ésie.</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="line-height:1;"><span style="font-size:17.0pt"><span style="font-family:"Brush Script"">Verlaine, tout l'amour qui soit</span></span></span><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;"> parcourt donc l'existence am</span>oureuse du <i>Pauvre Lélian,</i> au travers de ses poèmes. À part dix-sept vers de Rimbaud, tout y est de Verlaine : de brefs passages de sa correspondance, d'une interview qu'il donna à une revue littéraire, des extraits de <i>Les poètes maudits, </i>de<i> Mes confessions </i>et<i> </i>de<i> Mes prisons</i> mais, <b>avant tout,</b> <b>sa poésie</b>. Et il ne s'agit pas d'un récital de poèmes successifs. Ceux-ci s'entrelacent et l'interprétation se veut la plus parlée, la plus simple possible, comme si le poète nous confiait ses amours. Tout montage induit un point de vue, mais <b><span style="color:red">c'est toujours le pauvre Lélian</span></b><span style="color:red"> <b>qui s'exprime</b></span>. C'est lui qui se raconte, se justifie (parfois avec violence ou mauvaise foi), se lamente ou chante, jusqu'à son dernier souffle, la liberté et <b>l'Amo<span style="line-height:1;">ur</span></b><span style="line-height:1;">.</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">Et, si no</span>us avons choisi d'écarter ses <i>Invectives,</i> c'est pour faire nôtre son injonction : <i>Fuis du plus loin la Pointe assassine, l'Esprit <span style="line-height:1;">cruel et le Rire impur, qui font pleurer les yeux de l'Azur et tout cet ail de basse cuisine !</span></i></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="line-height:1;"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">Car</span></span> </span><b><i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="color:red"><span style="line-height:1;">la Bonté, c'</span>est not<span style="line-height:1;">re vie</span></span></span></span></i></b><span style="line-height:1;"><i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">,<b> </b></span></span></i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">et<b><i> </i></b><i>de la haine et de l'envie rien ne reste, la mort venue.</i></span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">Cet homme, qui brûla souvent ce q</span>u'il adorait naguère, pour adorer ce qu'il honnissait, ne se départit jamais des principes suivants : <i>L’art tout d’abord doit être et paraître sincère et clair, absolument. L’art, mes enfants, c’est d’être absolument soi-même.<b> </b>Et vive un vers bien simple… simple comme on<span style="line-height:1;"> aime quand on aime vraiment et fort. Car <b><span style="color:red">aimer c’est l’alpha, </span></b>fils,<b><span style="color:red"> et c’est l’oméga</span></b>.</span></i></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><b><i><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">De la musique encore et toujours </span>!</span></span></i></b><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""> La sienne est particulièrement singulière et reconnaissable entre toutes. Avec des mots pratiquement toujours simples, en se jouant de toutes les règles, en bousculant les normes, en revendiquant toutes les libertés, le poète boiteux renouvelle, avec sa musicalité titubante, toute la poésie et ouvre la voie à bien des successeurs. Quelques années avant lui, un compositeur avait révolutionné de la même façon la musique et particulièrement le piano : <b>Chopin</b>. Lui aussi est apparemment simple, se joue de toutes les conventions et son influence est toujours vivace. Et c'est pourquoi il nous est apparu évident de l'associer à ce <span style="line-height:1;">spectacle.</span></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">Quant à <b>Léo Ferré</b>, mélodiste</span> hors pair, le travail fraternel qu'il fit sur les poèmes de Verlaine n'est pas étranger à la passion que nous avons pour l'auteur de <i>Mon rê<span style="line-height:1;">ve familier.</span></i></span></span></span></p>
<p class="CxSpMiddle" style="margin-bottom:.0001pt; text-align:justify"><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif""><span style="line-height:1;">Pour conclure, laissons la parole à </span><b><span style="line-height:1;">St</span>efan Zweig</b> : </span></span></span><span style="line-height:normal"><span style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Arial","sans-serif"">"<b><span style="color:red">Il était le symbole de l'humanité</span></b> la plus pure, une magnifique force poétique dans un réceptacle fragile… Un de ces insatiables troublés par la violence incompréhensible de leur existence, qui n'en boivent pas moins la souffrance et la félicité d'autrui dans les coupes précieuses d'une noble poésie… Ce besoin de donner sa vie aux autres, aucun poète… ne l'a incarné avec plus de séduction, de compassion et de tragique que Paul Verlaine… <b>Et on ne peut reconnaître la profondeur et la pureté de ses poèmes, leur pleine et entière humanité, qu'en les mettant en rapport avec sa biographie</b>."</span></span></span></p>
<h2 style="text-align: justify;">Texte et mise en scène :</h2>
<h5 style="text-align: justify;"><a href="http://jeanoc.org/public/textes/Verlaine__tout_l_amour_qui_soit.pdf"><span style="color:#3498db;">Verlaine, tout l'amour qui soit.pdf</span></a></h5>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color:null;">Texte et mise en scène sans projection par vidéo-projecteur :</span></h2>
<h5 style="text-align: justify;"><a href="http://jeanoc.org/public/textes/Verlaine__tout_l_amour_qui_soit-version_B.pdf"><span style="color:#3498db;">Verlaine, tout l'amour qui soit-version B.pdf</span></a></h5>
<h5 style="text-align: justify;"><br />
<img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/illustrations/.10_-_Verlaine_par_Cazals_m.jpg" style="float: right; margin: 0px 0px 1em 1em; width: 407px; height: 580px;" /></h5>
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<h2> </h2>
<h2>Version audio intégrale de <em><strong>Verlaine, tout l'amour qui soit </strong></em>:</h2>
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<div style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<audio controls="" preload="auto"><source src="http://jeanoc.org/public/sons/Verlaine/Verlaine__tout_l_amour_qui_soit.mp3" /></audio>
</div>
<h2> </h2>
<h2> </h2>
<h2>Quelques réflexions :</h2>
<h5><span style="color:#3498db;">De l'incarnation et des partenaires</span></h5>Spectacle réalisé et disponible : Van Gogh, autoportraiturn:md5:875b861060e017a6a387c3fb1cc5a0812017-10-10T15:09:00+01:002021-03-17T03:00:31+00:00Jean O'CottrellD'un Acteur, l'AutreamitiéamourKatepeintureVan Gogh <p><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/affiches/.AFFICHE_VAN_GOGH_SIMPLE_-_TOURNEE_2_-_imprimeur_copie__Large__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
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<h2 style="text-align: center;"><strong><span style="color:#c0392b;">Où l’on se rend compte que Van Gogh était un artiste complexe,<br />
cultivé et intelligent, dont la seule folie fut d’avoir aimé trop<br />
passionnément son travail et l’humanité.</span></strong></h2>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>La vie présente se maintient dans sa vieille atmosphère de stupre, de désordre, de délire, de dérèglement, de folie chronique, d’inertie bourgeoise, d’anomalie psychique, de malhonnêteté voulue et d’insigne tartufferie, de revendication d’un ordre tout entier basé sur l’accomplissement d’une primitive injustice, de crime organisé enfin. <span style="color:#c0392b;">Que la vie un jour devienne aussi belle que dans une simple toile de Van Gogh et pour moi ce sera assez</span></em><span style="color:#c0392b;">,</span></strong> écrivait Antonin Artaud en 1949.</p>
<p style="text-align: justify;">Ce constat était toujours valable quand fut créé, au milieu des années 1970, Vincent ou La Folie d’Être. Il l’est encore plus aujourd’hui où l’AVOIR a fini par triompher de l’ÊTRE. Il importe donc que le pauvre Vincent, <em><span style="color:#c0392b;"><strong>armé et de fièvre et de bonne santé </strong></span></em>revienne (sous le regard implacable et complice de <strong>François Chattot</strong>), <span style="color:#c0392b;"><em><strong>pour jeter en l’air la poussière d’un monde en cage que son cœur ne pouvait plus supporter</strong></em></span>.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec <strong>Autoportrait,</strong> Van Gogh revient donc, armé d’un texte plus étoffé (enrichi de mélodies de <strong>JeanMarie Sénia</strong>), qui laisse davantage place au plaisir de faire, et d’une mise en scène plus aérée et plus nuancée : « <span style="color:#c0392b;"><strong><em>je procède par touches colorées et espacées entre elles : cela donne de l’air et on use moins de couleurs.</em></strong></span> »</p>
<p style="text-align: justify;">Sa <strong>soif d’absolu</strong> et une logique implacable, qui l’amena au suicide, valent trop souvent à Van Gogh d’être décrit comme un fou génial, <em>guidé d’ailleurs et dépassé</em> par ses chefs-d’œuvre. Or, à lire l’importante correspondance qu’il adressa quotidiennement à ses amis, à sa famille et surtout à son frère Théo, on découvre un homme cultivé. Il parlait parfaitement quatre langues, jouait très agréablement du piano et sa culture littéraire et picturale était immense. Si la médiocrité de ses contemporains, son hypersensibilité aggravée par la syphilis (jusqu’à l’épilepsie) et son penchant intermittent pour l’absinthe le rendaient parfois difficile à supporter comme voisin, ami ou frère, tous ses correspondants ont préservé ses lettres comme autant de reliques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vincent</strong> y témoigne d’une droiture d’esprit indéniable et d’une exigence de tous les instants. Il livre, dans un langage simple, concret, artisanal, ses objectifs, sa recherche laborieuse et sa démarche obstinée, étayée par la parfaite connaissance de ses maîtres : Rembrandt, Delacroix, l’art japonais... Et cet homme épris de justice sociale cherche inlassablement une expression universelle qui puisse atteindre tous les individus, du petit Français au seigneur de la brousse, du confrère au simple “coco”.</p>
<p style="text-align: center;"><span style="line-height:1;"><em><strong>J’ai une fièvre de travail continuelle et j’en jouis comme une cigale. On remplit sa toile à la diable. Alors pourtant on attrape le vrai et l’essentiel et le spectateur en est parfois stupéfait et même enthousiaste</strong></em>.</span></p>
<p style="text-align: center;">écrit Van Gogh tandis qu’Artaud proclame que le Théâtre est la genèse de la création, « <em><strong><span style="color:#c0392b;">un théâtre qui à chaque représentation aura fait gagner corporellement quelque chose aussi bien à celui qui joue qu’à celui qui vient voir jouer.</span></strong></em> » C’est sous l’égide de ces deux “voyants” que l’acteur se coltine avec le Suicidé de la société.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le déco</strong>r figure un musée imaginaire : la chaise paillée, le fauteuil de Gauguin, une brassée d’iris, le grand vase de terre cuite, un chevalet, une valise et une toile. Et l’acteur fait de ces motifs des accessoires essentiellement théâtraux.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comment incarner</strong> Vincent van Gogh, (qu’une légende putassière décrit comme un pauvre peintre, alcoolique, fou et maudit, qui maintenant vaut si cher) en évitant les clichés obscènes et ces idées complaisamment reçues ? En m’immergeant dans son œuvre, (sa peinture, ses dessins et sa correspondance), il m’est apparu clairement, comme disait Artaud, <em>qu’on peut parler de sa bonne santé mentale.</em> Pour moi, interpréter Van Gogh, c’est livrer sur scène, <em>avec les moyens du bord,</em> une intimité longuement acquise, en m’efforçant de mettre mes pas dans les siens,<em> fidèlement et amoureusement, </em>et<em> de façon que tout le monde qui a des yeux puisse y voir clair</em>. Et, comme Vincent le disait : <span style="color:#c0392b;"><em><strong>c’est toujours un plaisir que quelqu’un me regarde faire lorsque je travaille.</strong></em></span></p>
<p style="text-align: justify;">Oui, il s’agit, avant tout, de<strong> travail et d’amour</strong>. <span style="color:#c0392b;"><em><strong>C’est en travaillant que l’on se rencontre, ça c’est la meilleure manière</strong></em></span>. Il n’est pas proposé au spectateur de <strong>Van Gogh, Autoportrait</strong> d’être voyeur ou consommateur de performance, mais réellement partenaire, tout comme Théo : le frère, l’indispensable, le financier, l’interlocuteur privilégié, le complice…</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><u>Avertissement</u></strong> : Le montage que j’ai fait n’est pas qu’une succession de lettres mises bout à bout. Je me suis en effet permis de forger des phrases avec des extraits de différentes missives, de différents passages. Parfois même, principale et subordonnées émanent d’épîtres diverses. Quant à Artaud, dont le verbe se mêle inextricablement à la prose de Van Gogh (dès que <em>la Fatalité </em>se fait<em> résolument contre)</em> il nous fixe, au départ, la règle du jeu et nous en donne la conclusion. Je n’ai toutefois pas touché à la syntaxe si savoureuse de cet étranger polyglotte, ni à la musicalité singulière du Momo.</p>
<p style="text-align: right;"><span style="color:#c0392b;"><strong>Jean O’Cottrell</strong></span></p>
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<h2 style="text-align: center;"><span style="color:#c0392b;"><strong>On peut parler de la bonne santé mentale deVan Gogh. Alors parlons-en ! </strong></span></h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>« Il faut parler, parler, parler… ». C'est d'utilité publique.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dario Fo nous invite à la fin de <em>la Naissance du jongleur</em> : « Allez sur les places de villages et parlez, parlez,…, racontez, racontez comment va le monde… » Et oui, c'est d'utilité publique, il ne faut donc jamais se priver de ressasser les textes importants et d'aller les raconter partout, pour que jamais la mémoire ne s'éteigne.</p>
<p style="text-align: justify;">Voilà pourquoi il est indispensable de vous convier à venir écouter, réécouter, et entendre encore cette incroyable conversation entre deux frères : Vincent Van Gogh et son frère Théo, accompagnée du célèbre texte d'Antonin Artaud sur Van Gogh.</p>
<p style="text-align: justify;">Jean O'Cottrell nous raconte ces figures d'une saisissante façon : admirable conteur, sa présence démultiplie l'intensité du texte et touche en direct, au plus profond, chaque spectateur.</p>
<p style="text-align: justify;">Du fin fond de l'intimité du peintre, surgit cet appel à tous et à chacun : qu'est-ce que c'est que travailler comme un artisan, un artiste, un colporteur d'émotions, entre la solitude silencieuse de l'atelier, et le vacarme brûlant de la cité ?</p>
<p style="text-align: justify;">Comment peindre, bien sûr, mais aussi comment apprendre à vivre seul et ensemble "avec les moyens du bord" ?</p>
<p style="text-align: justify;">Créé en 1976 au Grenier de Toulouse, alors dirigé par Bruno Bayen, le Van Gogh d’O’Cottrell a installé son bivouac en 2010 au Théâtre Dijon Bourgogne avant de repartir sur les routes et en faisant une halte au Théâtre Lucernaire en 2011. Venez nombreux. Qu'on se le dise !</p>
<p style="text-align: right;"><strong><span style="color:#c0392b;">François Chattot</span></strong></p>
<hr />
<h2 style="text-align: justify;">Interview de François Chattot par DMTV 21, à propos du spectacle :</h2>
<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/CUr2iD4mnOE?feature=oembed" width=" 480"></iframe></div>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h2 style="text-align: justify;">Interview de Jean O'Cottrell par DMTV 21, à propos du spectacle :</h2>
<div class="external-media"><iframe allow="autoplay" allowfullscreen="" frameborder="0" height="276" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xcpt5o" width="480"><br />
</iframe></div>
<p> </p>
<h2 style="text-align: justify;">Van Gogh, autoportrait a fait l'ojet d'une adaptation radiophonique par France Culture .</h2>
<p><a href="https://podtail.com/podcast/theatre-et-compagnie/van-gogh-autoportrait-de-jean-o-cotrell/"><span style="color:#3498db;">https://podtail.com/podcast/theatre-et-compagnie/van-gogh-autoportrait-de-jean-o-cotrell/</span></a></p>
<h2 style="text-align: justify;"> </h2>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color:null;">Dossier de Presse :</span></h2>
<p><a href="http://jeanoc.org/public/Presse/Van_Gogh_Dossier_de_presse.pdf"><span style="color:#3498db;">Van Gogh Dossier de presse.pdf</span></a></p>
<h2 style="text-align: justify;"> </h2>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color:null;">Texte et mise en scène :</span></h2>
<p><a href="http://jeanoc.org/public/textes/VAN_GOGH_-_TEXTE.pdf"><span style="color:#3498db;">VAN GOGH - TEXTE.pdf</span></a></p>
<p> </p>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color:null;">Pour voir des extraits du spectacle :</span></h2>
<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/L0jW7BvSSq0?feature=oembed" width=" 480"></iframe></div>
<div class="external-media"><iframe allow="autoplay" allowfullscreen="" frameborder="0" height="276" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/xcr8ml" width="480"><br />
</iframe></div>
<div class="external-media"> </div>
<p> </p>
<h2 style="text-align: justify;">Pour la captation intégrale du spectacle,</h2>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://jeanoc.org/index.php?contact"><span style="color:#3498db;">contactez-moi</span></a></p>Spectacle réalisé : Tout est fumée, du vent !urn:md5:4588ae0cfe8f6515783b05bcfe96a4e62016-10-10T17:18:00+01:002021-03-17T03:03:06+00:00Jean O'CottrellD'un Acteur, l'AutreEcclésiastefuméeQohélètSénia <p><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/affiches/.Tout_est_Fumee___copie__Large__m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<hr />
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color:#2980b9;">Les textes qui interrogent l’homme depuis des millénaires sont comme des galets polis par les eaux et le temps.<br style="clear:both;" />
Ils ont perdu leur forme brute pour se parer d’abstractions et de sens obscurs.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un homme surgit du néant. Il est toute l’humanité</strong>. Il a connu et considéré toutes les activités humaines et il en dénonce les illusions et les aliénations. En examinant tout ce qui nous importe, nous enflamme et nous questionne durant notre existence, il nous montre comme il est compliqué d’être un sage, ballotté entre notre soif d’éternité et le temps qui passe. Face à la violence, à l’intolérance et au crime qui continuent imperturbablement leurs cycles, sachant que, quoiqu’on fasse, tout finira, le Qohélèt nous dit de <strong>nous efforcer à la sagesse mais sagement car trop de sagesse confine à la folie</strong>. Il réagit, avec ironie et scepticisme, aux aspects de notre monde mais, lui qui vante la mesure, se déchaîne en invectives face à la prise d’un pouvoir, dont l’avènement le révulse. Sage, apparemment, notre homme ne l’est pas toujours. Mais, comme il le dit, <strong><em>si on médit de toi, laisse dire, et personne n’est parfait</em></strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Qohèlèt nous recommande de nous garder de mal faire, de ne pas nous prendre au sérieux et de nous contenter d’un bonheur tranquille, en sachant jouir de l’instant, des plaisirs vitaux et de la bonne compagnie. <em><strong>Car tout le reste est fumée.</strong></em></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color:#2980b9;">Et, quoiqu’il en dise, sa parole, plus de deux mille ans après, ne s’est pas encore dissipée.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans cette interprétation, j’ai voulu <strong>conserver l’intégralité du discours</strong>, n’éluder aucun des versets qui composent les propos du prédicateur mais dans une langue parlée et directe. J’ai pensé qu’initialement <strong>cette parole ne s’adressait pas qu’à des lettrés</strong> et que les images, les expressions et les maximes reflétaient le quotidien de l’époque et son langage courant. J’ai donc cherché à être simple et concret. Il fut un temps où la parole de l’Ecclésiaste n’avait rien d’hermétique.</p>
<p style="text-align: justify;">Qohélèt respecte trop le divin pour lui prêter aucune passion, aucun sentiment humain. Cet Être n’a rien à voir avec les raisonnements et la perception des hommes. <strong>J’ai donc préféré utiliser <em>la Vie</em> et <em>le Vivant</em> </strong>pour éviter d’assimiler ce qui régit les lois de la matière, de l’espace et du temps, à Zeus, Odin ou Quetzalcóatl. J’ai voulu que ce texte puisse recevoir l’écoute de tout un chacun, quels que soient sa confession, ses convictions ou son athéisme. <strong>Ernest Renan</strong> a fait une magnifique traduction de l’Ecclésiaste, tout y est limpide et la langue fort belle mais c’est encore de l’écrit. J’ai voulu retrouver l’oralité de l’original et rendre immédiatement accessible à tous la quête folle de ce sage qui “<em>fait, en grand pessimiste, de la tristesse avec de la joie et de la joie avec la tristesse... ...qui se débat entre des contradictions car il aime la vie, tout en en voyant la vanité”.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Il émaille son discours de chansons</strong>, de bouts-rimés et de vers plus nobles, comme l’a décelé Renan, qui a discerné, au milieu de la prose hébraïque, des symétries et des rythmes propres à la forme poétique. Je l’ai suivi à ma façon, quitte à versifier d’autres passages qu’il n’avait pas retenus.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur les ailes de la musique de <strong><span style="color:#2980b9;">Jean-Marie Sénia</span>,</strong> ces chansons annoncent ou viennent clore un raisonnement, souvent en rupture apparente avec les périodes précédentes ou à venir. Elles évitent tout pathos et nous plongent, avec la politesse de l’humour, dans une émotion simple.<strong> La terrible lucidité de Qohèlèt devrait vivifier et non abattre ceux qui la partageront.</strong></p>
<p style="text-align: right;">Jean O’Cottrell</p>
<hr />
<p style="text-align: center;"><span style="color:#2980b9;">Qohèlèt enseignait le peuple.Il appréciait les proverbes et en composa beaucoup.<br style="clear:both;" />
Sage des sages, il parlait vrai tout en s’appliquant à rendre son discours attrayant et direct.</span></p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color:#2980b9;">Temps de naître, temps de mourir, temps de planter, temps d’arracher, temps de pleurer, temps de bien rire… <br style="clear:both;" />
Il y a un temps pour tout et tout vient à son heure sous le soleil... </span></strong></p>
<p style="text-align: center;"><span style="color:#2980b9;">Telles sont les paroles de Qohèlèt, ce Maître unique.</span></p>
<p style="text-align: justify;">La formule fameuse : « Vanité des vanités, tout est vanité… » devient chez nous : « Fumée… tout part en fumée et tout est fumée… » Ce n’est pas là une invention, mais bien une traduction plus précise et plus proche de l’original. L’hébreu de cette époque ne comportait pas de termes pour exprimer des abstractions ou des concepts.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est dans cet esprit, et en tenant compte des recherches et commentaires linguistiques les plus récents sur les écrits bibliques, que <strong>Jean O’Cottrell</strong> a établi une version vivante, homogène et surtout personnelle de l’Ecclésiaste. Pareille passion pour un tel texte ne pouvait manquer de m’alerter.</p>
<p style="text-align: justify;">Il m’a cependant fallu le travail du plateau pour éprouver véritablement cette pensée du « sage des sages » comme essentielle et probablement indépassable. Comment porter au théâtre un tel écrit ? Je ne voyais pas par quel moyen échapper à une présentation académique. C’était sans compter avec la présence physique de l’acteur, la mise en bouche des mots, le surgissement du sens, l’incarnation, le jeu et la musique.</p>
<p style="text-align: justify;">En exigeant de l’interprète l’aveu d’une vérité, la scène nous permet de révéler le secret des œuvres.</p>
<p style="text-align: justify;">Nous y sommes : un homme qui aussi bien est à lui seul tous les hommes repasse par les aléas de son destin individuel… Tour à tour, il s’interroge, réfléchit, se moque, divague, s’insurge, se reprend et cherche encore une raison, un sens qui enfin lui permettrait d’échapper à l’aberration de sa vie… Trop tard, déjà...</p>
<p style="text-align: center;"><strong><span style="color:#2980b9;">c’est l’heure : le cordon d’argent se rompt, la coupe d’or se fracasse, la jarre se brise à la fontaine, la roue se disloque dans la fosse. La poussière retourne à la terre d’où elle vient et l’on rend son souffle au Vivant qui nous l’avait donné.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Une beauté dans l’expression qui, ici et là, m’évoquerait Claudel, si d’abord je ne pouvais m’empêcher de voir dans le « personnage » de l’Ecclésiaste le précurseur des clowns métaphysiques de Beckett et si, par dessus tout, l’énergie lyrique de la musique de <strong>JeanMarie Sénia</strong> ne transcendait absolument notre propos.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color:#2980b9;"><em>J’aimerais assez que le théâtre soit une chose naturelle et jubilatoire. Il faut que le spectateur soit touché au plus vif, emporté dans le phénomène sans réfléchir. J’aime que le théâtre mette en jeu le désir le plus fort. Mon horizon s’est élargi. Je suis devenu plus attentif et plus sensible au pouvoir du texte, à la fonction de la parole comme au geste des hommes. La poésie, la fable, le réalisme de la représentation et les acteurs, leurs qualités de présence et de jeu, l’humanité qu’ils révèlent, m’importent désormais de façon prééminente.</em></span></p>
<p style="text-align: right;"><strong>Philippe Adrien</strong></p>
<hr />
<h2 style="text-align: justify;">Dossier de presse :<img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/photos_spectacles/.DSC03145__Large__s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></h2>
<p><a href="http://jeanoc.org/public/Presse/DOSSIER_de_presse_Tout_est_fumee_raccourci.pdf"><span style="color:#3498db;">DOSSIER de presse Tout est fumée.pdf</span></a></p>
<h2>Captation audio d'une représentation au théâtre de Meudon :</h2>
<div style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<audio controls="" preload="auto"><source src="http://jeanoc.org/public/sons/Tout%20est%20fum%C3%A9e%2C%20du%20vent%20%21%20.mp3" /><object data="http://jeanoc.org/index.php?pf=player_mp3.swf" height="20" type="application/x-shockwave-flash" width="200"><param name="movie" value="http://jeanoc.org/index.php?pf=player_mp3.swf" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="FlashVars" value="showvolume=1&loadingcolor=ff9900&bgcolor1=eeeeee&bgcolor2=cccccc&buttoncolor=0066cc&buttonovercolor=ff9900&slidercolor1=cccccc&slidercolor2=999999&sliderovercolor=0066cc&mp3=http://jeanoc.org/public/sons/Tout%20est%20fum%C3%A9e%2C%20du%20vent%20%21%20.mp3&width=200&height=20" />Lecteur audio intégré</object></audio>
</div>
<h2> </h2>
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<h2>Extraits :</h2>
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<div class="external-media"><iframe allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" height="344" src="https://www.youtube.com/embed/jip2asfWddM?feature=oembed" width=" 459"></iframe></div>
<p> </p>
<h2 style="text-align: justify;"><span style="color:null;">Texte :</span></h2>
<p><a href="http://jeanoc.org/public/textes/TEXTE_PIECE_-_Ecclesiaste.pdf"><span style="color:#3498db;">TEXTE PIECE - Ecclésiaste.pdf</span></a></p>
<p> </p>
<p><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/photos_spectacles/.DSC03129__Large__m.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img alt="" class="media" src="http://jeanoc.org/public/photos_spectacles/.DSC03025__Large__m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>